Je rencontre régulièrement des personnes qui se sentent en souffrance dans leurs relations, qui vivent des conflits au quotidien, que ce soit au travail ou dans leur vie privée. Elles souhaitent la plupart du temps retrouver de l’apaisement, mais ne savent pas comment faire autrement.
Nos relations sont en effet souvent empreintes de violence, une violence que l’on pourrait qualifier d’ordinaire, qui s’est banalisée. Cette violence commence très tôt, parfois dès l’enfance. Il faut savoir qu’elle n’est pas innée mais qu’elle résulte d’un conditionnement culturel, notamment par l’éducation, le langage et les systèmes de pensée dominants, ce qui peut nous laisser un sentiment d’incompréhension, d’impuissance et de souffrance.
Que l’on soit conscient ou non de notre implication dans cette violence, il est important de noter que très souvent, nous pensons bien faire, mais aussi que nous faisons de notre mieux, peut être simplement parce que nous n’avons pas appris à communiquer autrement.
Pourtant il est essentiel aujourd’hui de sortir de nos automatismes et de nos conditionnements, et de questionner notre façon de communiquer et d’être en relation. Nous avons plus que jamais besoin de mettre de la conscience sur ce que nous souhaitons vivre, et de redevenir acteur.rice d’une communication plus apaisée, pour ne plus subir des relations qui nous font souffrir.
La sophrologie en tant que démarche de connaissance de soi, nous permet déjà de mettre plus de clarté et de conscience sur nos fonctionnements, pour pouvoir les transformer avec bienveillance et douceur.
Elle nous apprend à être davantage à l’écoute de ce qui se vit en nous. Nous pouvons ainsi commencer à mettre des mots sur ce que nous ressentons, à mieux comprendre nos émotions, à percevoir nos besoins, afin de les exprimer de façon plus juste, dans le respect de nous-même et de l’autre.
A partir de cet espace d’expression il devient plus facile de se comprendre et d’instaurer des relations plus fluides et plus solides.